QUESACO ? la pomme de terre NOUVELLE

Tubercule farineux originaire d’Amérique. Cultivée déjà par les Incas, la pomme de terre fut découverte au Pérou par Pizarro et parvint en 1534 en Europe, où elle s’implanta rapidement, tout en restant un aliment de pauvre, jugé malsain. Il fallut un siècle et demi, beaucoup de famines et enfin l’action d’Antoine Parmentier pour qu’elle devienne, à la fin du XVIIIe siècle, un légume consommé de tous.

Aujourd’hui, elle est une denrée majeure, comme légume et comme produit transformé (chips, flocons), utilisée également en distillerie, en féculerie et en biscuiterie. Les pommes de terre sont cultivées dans toute la France.

Une bonne pomme de terre a une peau lisse, des « yeux » superficiels, pas de germe. Elle doit être d’une couleur uniforme, sans taches ni reflets verts (signe de présence de solanine, qui la rend amère et indigeste). Les pommes de terre lavées (les plus fréquentes) se conservent moins bien que les pommes de terre terreuses.

Les pommes de terre nouvelles, ou primeurs, sont récoltées avant leur pleine maturité et ont une peau fine qui se détache au grattage. Cette appellation est autorisée du début de la récolte (avril, mai) jusqu’au 31 juillet. On doit les acheter en petites quantités, car elles se conservent mal et verdissent vite. Celles de Noirmoutier sont les plus réputées… et celles de Stéphanie aussi, bien sûr !

QUESACO ? la courgette

Originaire du Mexique, la courgette est cultivée depuis peu en France (depuis le XIXe siècle), mais elle a su très vite se faire adopter. Ce légume du soleil qui fleure bon la Méditerranée est présent dans les assiettes tout l’été. Facile à préparer, la courgette se consomme sous toutes ses formes. Et sa richesse en vitamines vous donne de l’énergie à la belle saison.

  • Une courgette pèse entre 200 et 300 grammes. Sa peau brillante, d’un vert plus ou moins soutenu, parfois jaune doré, recèle une chair tendre, blanche à jaune pâle. La courgette varie en  longueur et en rondeur selon les variétés.
  • La courgette marie un apport calorique minimal et une concentration en vitamines et nutriments maximale. Riche en vitamines, elle accompagne et dynamise vos menus d’été et convient même aux tout-petits.
  • Facile à vivre au quotidien, la courgette se consomme aussi bien cuite que crue, râpée, sautée, poêlée, farcie, etc. Sa préparation, de la découpe à la cuisson, est très rapide.
  • La courgette est un légume fragile. Conservez-la 4 ou 5 jours dans un endroit frais et sec pour garantir sa fraîcheur et son goût.

    MARIAGES ET ASSORTIMENTS

    Crue ou cuite, la chair douce de la courgette se marie à merveille avec toutes sortes d’ingrédients.Surprenante, elle s’intègre parfaitement dans la préparation d’un gâteau au chocolat, auquel elle apportera fondant, les graisses en moins.

    Voici quelques suggestions d’associations gourmandes avec :

    • de la vinaigrette relevée de moutarde ou simplement d’un filet d’huile d’olive,
    • des herbes fraîches (coriandre),
    • du fromage (parmesan, ricotta, chèvre, comté) et de la crème fraîche,
    • des épices (poivre, curry, cumin, piment),
    • de la viande (agneau) et des œufs,
    • des légumes (poivronail), etc

    et pour en savoir plus sur les fruits et légumes : www.lesfruitsetlegumesfrais.com !

QUESACO ? le mizuna

Le mizuna est une salade originaire du Japon, également appelée « moutarde japonaise ». Ses feuilles, vertes ou pourpres, ressemblent à celles de la roquette. Elles sont de saveur douce et légèrement poivrée, à utiliser en mesclun et salade de jeunes pousses lorsque récoltées jeunes.

Elles se consomment également cuites à la manière des épinards (à la vapeur, bouillies ou sautées au wok).

QUESACO ? le radis glaçon

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Du latin « radix », qui signifie racine, le radis serait né en Chine plusieurs siècles avant notre ère, avant se répandre en Asie et en Europe. Au Moyen-âge et à la Renaissance, il devint le légume racine le plus commun en Europe. Il fallut toutefois attendre le VIIIe siècle avant qu’il n’apparaisse sous sa forme ronde et rose que l’on connaît aujourd’hui. Mais le radis peut aussi être noir, ou blanc comme le radis Daikon, particulièrement apprécié des Japonais qui le consomment dans sa totalité : feuilles, graines et racines.

Cru ou cuit ?

Cru, le radis se suffit à lui-même, à la « croque-au-sel » ou avec du pain et du beurre. A la mode russe, il se déguste émincé et assaisonné de crème fraîche et de ciboulette. A l’apéritif, il fera son effet, piqué sur des brochettes au milieu de mozzarella, de gruyère ou de tomates cerise…

Le radis peut également être cuit : revenu à la poêle dans de l’huile d’olive avec du persil, il accompagne viandes et poissons.

Le radis blanc ou radis glaçon, il se mange râpé dans la sauce soja avec des sashimis (morceaux de poisson cru) ou des produits de la mer.

Et si vous le consommiez en jus ? Mixé avec du jus de carotte, vous obtiendrez un excellent cocktail vitaminé et énergisant !

Dans le radis, tout se mange, jusqu’à ses fanes ! Aussi, n’hésitez pas à les consommer en salade avec de la laitue ou du cresson, ou en velouté là aussi !

Le saviez-vous ?

Au XIXe siècle, le terme « radis » désignait une petite pièce de monnaie, puis une petite quantité d’argent. D’où l’expression « ne plus avoir un radis » !

Un concentré de tonus

Le radis étant un légume-racine, il est gorgé de minéraux et d’oligo-éléments (potassium et calcium). Le soufre et les fibres qu’il contient stimulent la digestion. Cru, il conserve toutes ses vitamines, et notamment la vitamine B qui permet de lutter contre l’anxiété et le stress. Le tout avec un apport calorique de seulement 15 kilocaloriesl/100 g ! Des études s’intéressent de près au radis car il préviendrait le cancer de l’estomac et du colon. On lui prête également la faculté d’apaiser les troubles du sommeil. Bref, un légume bon sur tous les plans !